mercredi 14 mai 2014

Bonjour le monde !

C'est officiel, voilà le premier article de ce blog. Ça faisait pas mal de temps que je songeais à en créer un, par pur plaisir d’écriture avant tout mais aussi, et surtout, pour partager ce que j’aime tant dans ce monde. Je suis admirative de toutes ces blogueuses qui arrivent à nous faire voyager en quelques mots, photos et expériences.

En cette belle journée de Mai (ce qui est rare ces derniers jours me direz), allongée dans l’herbe fleurie d’un parc (ça fait cliché, je vous l’accorde !), je regardais autour de moi et eu la surprise d’être entourée de pâquerettes. J'avais mon carnet de bord avec moi alors après avoir regardé des milliards de fois (et encore, je suis gentille) des photos de carnets remplis de fleurs séchées, je me suis mise en tête de recouvrir une page entière de pâquerettes.




Je cherchais un nom pour ce blog, quelque chose qui me représente sans trop me dévoiler d’un coup et l’idée m’est venue soudainement : je suis une pâquerette !

Alors non, je ne vous fait pas une révélation ici en vous avouant que les fleurs aussi savent parler et écrire mais je trouve la métaphore jolie.
En effet, perdue dans ce monde bien trop grand mais si petit à la fois, ne vous sentez-vous pas vous-même une pâquerette parfois ?

Une pâquerette c’est une toute petite fleur, une fleur dont on apprend le nom bien avant toutes les autres plantes de ce monde. Petits, vous avez sûrement offert des pâquerettes à vos parents ou bien encore arracher un a un ses pétales en jouant à ce jeu dont on ne connaît pas vraiment le nom « je t’aime, un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout ».
Alors je me retrouve en cette fleur et retrouve l’humain en général. Elle est simple, fragile, on y fait pas vraiment attention en tant que seule et unique fleur mais en tant que masse. Avant le moment où on cueille une pâquerette on est un peu submergé par la vue de toutes ces autres fleurs qui l’entoure.
Le monde est un champ de pâquerettes dans lequel on arrive parfois à trouver des atrophiées, des malades, des piétinées, des pas mûres ou des rares, avec une pointe de rose au bout des pétales qui fait tant son charme et qu’on voudrait garder sans jamais qu’elle ne se fane.

Je suis une pâquerette entourée d’autres pâquerettes, comme moi, qui attendent d’être cueillies par une âme qui voudra bien nous contempler quelques secondes et nous arracher de cette triste pelouse où demeurent des brins d’herbes qui nous cachent.











Et vous, est-ce que vous êtes aussi une pâquerette ?




Merci aux quelques lecteurs qui passeront par ici, en espérant vous revoir au fur et à mesure des articles !